Samedi, vers 19h05, Lyon saura donc dans quel état d'esprit aborder son match contre le Paris-SG, véritable affiche de la journée. Le titre constituait l'objectif minimum pour l'OL, qui rêvait également de Ligue des champions et de Coupe de France. «J'ai l'impression que l'on reproche à l'OL de n'être que champion de France, proteste pourtant le gardien de but Grégory Coupet. Il faudra peut-être se contenter du titre mais, à mes yeux, il est peut-être le plus valorisant même si la frustration est bien présente car nous avions beaucoup d'envie et d'espoirs.» Mais si Bordeaux fait un casse contre Lille, un nul peut toutefois s'avérer suffisant pour les joueurs de Gérard Houllier, qui ont particulièrement soigné leur différence de buts. Si l'affaire est bouclée ce week-end, les joueurs seront comme en vacances et les dirigeants n'auront plus qu'à se pencher sérieusement sur les transferts et l'achat d'une ou deux pointures. De son côté, Paris militera également pour un faux pas des Bordelais et un sacre lyonnais avancé de 24 heures. Ce dénouement serait une aubaine pour les Parisiens, dans l'obligation de gagner pour espérer goûter la saison prochaine aux fastes d'une Coupe d'Europe et désireux de bien lancer la nouvelle ère du club, vendu cette semaine à un trio d'investisseurs par Canal+, enfin désengagé. Un match qui promet d'être tendu et accroché si Bordeaux a gagné la veille. D'autant que Lyon est toujours invaincu à l'extérieur depuis mars 2005.