Assurer définitivement son maintien, mettre fin à neuf matches sans victoire et faire plaisir à son public. En recevant le FC Metz, Toulouse a l'occasion de mixer ces trois objectifs, d'un coup d'un seul. Car les saisons se suivent et se ressemblent malheureusement pour le Téfécé qui occupe actuellement la quinzième position au classement, soit deux rangs de plus que la saison dernière. De quoi décevoir le président Olivier Sadran qui avait beaucoup investi dans le recrutement à l'intersaison avec les arrivées de Santos, Batlles, Mathieu, Mansaré et autre Bergougnoux pour un budget estimé à près de 12 millions d'euros. «On s'est peut-être trompé sur le recrutement. Mais notre équipe est à l'image du club, très jeune. Nous grandissons et je veux considérer cette saison comme l'étape de notre crise d'adolescence» estime Olivier Sadran qui évoque également la «fin d'un cycle». Pour preuve, le départ déjà annoncé de l'entraîneur, Erick Mombaerts qui officiera la saison prochaine en tant que directeur général adjoint. Il lui reviendra la mission de choisir son successeur. Si le nom de Laurent Blanc a été cité, l'intéressé s'est contenté de déclarer : «il n'y a rien de concret».
Pour le FC Metz, sous respiration artificielle après sa défaite à domicile face à Troyes (4-2) le week-end dernier qui l'a presque définitivement condamné, l'enjeu est simple. La mission quasi impossible. Les Grenats ont en effet besoin d'un miracle pour rester en L1, ce qui passe forcément par un succès à Toulouse. Un des scénarios du sauvetage messin exige qu'ils prennent sept points en quatre matches, que dans le même temps Troyes (17e, 34 pts) n'en marque aucun et que Strasbourg (27 pts) et Ajaccio (27 pts) n'en prennent pas plus de cinq chacun. Autant dire une gageure...